Par jugement du 21 avril 2015, le Tribunal Administratif de Chalons-en-Champagne a jugé que le maintien au registre DPS d’un prisonnier n’était plus justifié : ses liens avec le grand banditisme sont anciens, ses complices sont tous incarcérés, et les incidents disciplinaires consistant en la détention d’un téléphone portable ne peuvent fonder la dangerosité du requérant en l’absence d’actes préparatoires à une évasion. L’administration a commis une erreur manifeste d’appréciation.