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Longues peines

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  • La solitude à perpétuité de l’ancien détenu

    12 décembre 2003

  • André Herbille vit seul dans un village sarthois. Condamné à perpétuité, libéré après vingt ans de réclusion, cet homme de 69 ans traîne comme un boulet son passé de meurtrier.
    André Herbille semble sorti tout droit d’une chanson de Brassens : dans le village sans prétention, il a mauvaise réputation. Barbe grisonnante, yeux perçants, c’est un volcan de paroles. Pour une fois qu’on l’écoute, il est en éruption. « Depuis huit ans, vous êtes bien le premier à passer le pas de la porte. » (…)

  • ARTE : Une justice qui tue

    12 mars 2006

  • (2006) Georges Cipriani : Lettre à Pauline

    23 septembre 2006

  • Georges Cipriani : Lettre à Pauline
    22 septembre 2006
    A l’occasion de la publication de "Le Poing" ,magazine rédigé et réalisé par les élèves de l’école supérieure de journalisme de Lille ,Georges Cipriani a répondu aux questions d’une jeune rédactrice.
    ... J’ai bien reçu votre lettre avec vos questions et (...) vous pourrez comprendre que je ne suis pas mécontent du tout à ce que vous leviez le voile sur nos conditions, aspirations et réflexions par votre travail. Donc le plaisir est (…)

  • 20 ans YA BASTA ! Oui, bien sûr ! par Nathalie Ménigon

    1er mars 2007

  • 20 ans YA BASTA ! Oui, bien sûr ! lundi 26 février 2007, par Nathalie Ménigon
    Cependant, l’Etat s’en moque ; sa vengeance, il la veut par un repentir et nos têtes baissées !
    Ce qu’il n’aura jamais.
    Mais, il a un autre plan : celui de nous tuer à petit feu dans ses geôles infâmes. Pour cela, il a créé un deuxième outil : ses cours spéciales - institutions étatico-civiles - qui sauront lui obéir avec la plus grande servilité. A nos demandes de conditionnelles, claquera un NON !, sans (…)

  • Abdelhamid Hakkar : La prison est mortifère

    9 mai 2012

  • C’est un témoignage exceptionnel : celui d’Abdelhamid Hakkar, libéré après 27 ans de détention. ll a longtemps été l’un des plus anciens prisonniers de France. Il est sorti en liberté conditionnelle il y a tout juste un mois, le 18 mars dernier. Condamné à la réclusion criminelle à la perpétuité pour le meurtre d’un policier au cours d’une course poursuite, en 1984, Abdelhakim Hakkar n’a cessé de multiplier les recours. Pour contester les conditions de son procès, d’abord. Il a obtenu la (…)

  • Philippe El Shennawy, 58 ans, se laisse mourir de faim dans une cellule de la maison centrale de Poissy (78)

    8 juin 2012

  • Philippe El Shennawy, cinquante-huit ans, incarcéré depuis 37 ans, est libérable le 14 août 2032. Il a décidé depuis deux semaines de se laisser mourir de faim dans une cellule de la maison centrale de Poissy, près de Paris. Il n’a rien avalé depuis le 23 mai dernier.

  • Processus d’une condamnation à mort annoncée

    17 décembre 2012

  • Phillipe El Shennawy, Président d’honneur de Ban Public, est impliqué dans le projet que nous portons, afin d’empêcher l’ombre de gagner. Notre rôle est celui de construire et non pas d’opposer, pour qu’à nos côtés, la lumière puisse triompher. Nous nous battons pour dénoncer ce processus de destruction, de condamnations aussi folles niant l’idée que l’homme ne serait pas en capacité d’être perfectible. Nous pensons que l’accompagnement vers un processus de sortie d’un prisonnier longue (…)

  • Retour à la vie

    5 août 2010

  • Je suis rentré en prison en 1984, j’avais 18 ans, j’en ai 44 aujourd’hui. Je suis sorti le 12 janvier 2010. Vingt-cinq années passées derrière les barreaux ! Je débarque d’un autre temps, vous savez, d’une autre époque. Je suis entré en prison au XXe siècle, j’en suis sorti dans un autre millénaire. Un vrai choc. Je ne suis pas encore tout à fait rentré dans ce monde... Il me faut faire beaucoup d’efforts pour ne pas être complètement perdu. Imaginez : quand je suis rentré en prison, les (…)

  • Que la vie est belle

    5 août 2010

  • C’est ce que je me suis dis ce week-end en trempant mes pieds dans la rivière ...
    Oui c’est en traversant une nature luxuriante et sublime que je me suis fait cette réflexion, même si le revers de la médaille était aussi de me dire que j’avais perdu un temps précieux durant ces années de feux et que je ne pourrai plus jamais les rattraper.
    25 étés passés derrière les barreaux, prisonnier au fond de cellules chauffées à blanc, lieux infectes et inhumain où je demeurais portant jusqu’à (…)