- J’accuse les politiques de ne pas, volontairement
prendre les décisions nécessaires afin d’améliorer et
de construire des prisons humaines et orientées vers
la réinsertion.
- J’accuse les responsables de la justice et de la
pénitentiaire de détourner les quelques volontés,
par un laxisme pesant et une détermination dans`
l’emprisonnement comme unique solution.
- J’accuse la pénitentiaire de s’être détournée d’une
partie de son rôle, refusant son travail de réinsertion.
- J’accuse une grande partie de son personnel
de contribuer à l’avilissement et à la marginalisation
de l’homme-détenu au travers du tutoiement,
de l’infantilisme, du retrait de toute initiativve
et de responsabilité.
- J’accuse la population de s’être défaite de son droit
de regard dans le fonctionnement des systèmes ;
de s’être démise de ses responsabilités sociales,
par lâcheté ou fénéantise, en tout cas par
une grande volonté de ne vouloir rien voir.
- J’accuse les citoyens de se rendre complices d’une
politique terrorisante et qui installe la délinquance
de demain.
- J’accuse les détenus d’entrer dans le jeu de ce
système social alors qu’ils tirent leur fierté à refuser
la société.
( Ce n’est pas en cassant le thermomètre que l’on fait baisser la fièvre )
ALPHA BLONDY
Délie
Été 2005