Avant la diffusion d’une émission de TV, un prisonnier avait sollicité de l’administration pénitentiaire qu’elle s’oppose à la diffusion de ladite émission sur le fondement de l’article 41 de la loi du 24 novembre 2009, dite loi pénitentiaire.
Le prisonnier, reclus criminel à perpétuité, a vu fleurir les émissions reltant les faits de sa condamnation depuis qu’il a sollicité sa libération conditionnelle. Il invoquait entre autre le droit à l’oubli (dont l’administration ne nie pas l’existence) et le droit à la réinsertion.
L’administration pénitentiaire n’a pas répondu à sa demande.
Face au refus implicite, il avait saisi le juge administratif d’un recours pour excès de pouvoir. Le Tribunal administratif, dans un jugement classé en C+, avait rejeté le recours estimant qu’il s’agissait d’une décision "qui ne faisait pas grief". La Cour d’appel a infirmé cette décision. Statuant au fond, elle a toutefois rejeté le recours du prisonnier estimant que les photos avaient été prises avant la condamnation du prisonnier et que dès lors elles n’entraient pas sous le coup de l’article 41 précité.
Un pourvoi en cassation est en cours.