Prison de Turi, 20 juillet 1931
Très chère Thérésine,
Je n’ai pas encore reçu de réponse aux deux lettres que j’ai adressées à maman. Cette fois votre silence m’inquiète. Dans les dernières lettres reçues, il apparaissait que, ces derniers temps, l’état de santé de maman était assez instable. Ce n’est pas bien de me laisser ainsi dans l’anxiété pendant si longtemps. Je me tourne vers toi et je te prie de tout mon cœur de vouloir sincèrement m’informer sur tout, ne serait-ce qu’en quelques mots.
Je t’embrasse affectueusement.
ANTOINE