Suite à deux incidents disciplinaires (cigarettes et relations sexuelles) au parloir du centre de détention de Liancourt, le permis de visite de la requérante avait été définitivement supprimé.
Saisissant le juge des référés du tribunal administratif d’Amiens, celui-ci ordonnait la suspension de la décision litigieuse en ce que cette décision portait indubitablement atteinte au droit de la requérante à mener une vie familiale normale (article 8 de la convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme).