Oui, la CGT a claqué la porte lors de la réunion à l’administration centrale sur le projet de décret sur l’armement des personnels de surveillance !
Oui, la CGT s’oppose au transfert des missions d’escortes et de gardes hospitalières jusque là remplies par les forces de l’ordre !
Oui, la CGT n’accepte pas de cautionner un semblant de dialogue social en participant à des réunions ou les projets sont déjà entérinés !
Oui, la CGT ne revendique pas l’armement des personnels de surveillance !
Oui, la CGT refuse le mépris affiché sans cesse par l’administration vis-à-vis des syndicats !
Si la sécurité se résume à mettre des surveillants armés, non formés, en sous effectifs à la périmétrie des UHSI( unités hospitalières sécurisées interrégionales), à la périmétrie des prisons, alors oui la CGT s’opposera à cette mission « de sécurité » qui ne générera que de l’insécurité.
L’administration entérine, encore une fois, un projet ou les agents seront envoyés au charbon sans moyens suffisants.
Après avoir signé un protocole d’accord sur les droits syndicaux (seul nouveau droit : prime des permanents syndicaux), après avoir signé la réforme statutaire (aucune évolution pour la majorité des personnels), les deux grandes centrales syndicales de la pénitentiaire assistent l’administration pour élaborer les textes nécessaires au transfert des missions. Sans sourciller, ils se rendent docilement aux convocations de l’administration alors même qu’ils n’ont pas été concertés sur le principe de ce transfert des missions, alors même que les personnels ne sont pas concertés !
Il est vrai que FO et UFAP ne sont pas frileux pour soutenir sans réserve toutes les propositions de l’administration.
La CGT ne cessera pas, elle, de s’opposer aux réformes qui imposent des reculs considérables quant aux conditions de travail des personnels et quant à leur sécurité.
Montreuil, le 27 février 2007.