Mise en ligne : 6 décembre 2023
Dernière modification : 11 décembre 2023
Suicide en prison : un jeune homme de 17 ans, soupçonné d’avoir égorgé une retraitée à Lille, s’est pendu dans sa cellule
Publié le 06/12/2023 à 09h51
Écrit par Martin Vanlaton
Image d’illustration d’une cellule de l’établissement pénotentiaire pour mineurs de Meyzieu, dans le Rhône.
Image d’illustration d’une cellule de l’établissement pénotentiaire pour mineurs de Meyzieu, dans le Rhône. • © MARTIN BUREAU / AFP
Nord
Hauts-de-France
Lille
Mis en examen pour homicide volontaire le 21 octobre 2023, le jeune homme de 17 ans avait été placé en détention provisoire dans le quartier pour mineurs de la prison de Longuenesse (Pas-de-Calais).
L’information nous a été confirmée par un surveillant pénitentiaire qui souhaite rester anonyme.
Dans le courant du mois de novembre 2023, un jeune homme placé en détention provisoire dans le quartier pour mineurs s’est donné la mort par pendaison dans sa cellule de la prison de Longuenesse, dans le Pas-de-Calais.
Les scellés ont été apposés sur la porte du domicile de la victime.
Les scellés ont été apposés sur la porte du domicile de la victime. • © Frédérik Giltay / France Télévisions
Il s’agit du meurtrier présumé de Fabienne B. L’infirmière à la retraite âgée de 68 ans avait été sauvagement assassinée à son domicile le 18 octobre dernier.
>>> À lire aussi : Une femme de 68 ans retrouvée égorgée chez elle, un ou plusieurs suspects activement recherchés à Lille
Un voisin, qui l’avait entendue crier, a immédiatement donné l’alerte après avoir découvert le corps sans vie et partiellement dénudé de la victime dans sa cuisine, au milieu d’une mare de sang. Fabienne B. a notamment reçu un coup de couteau au niveau du cou.
État mental fragile
Les nombreux moyens déployés par les forces de l’ordre ont permis d’interpeller un jeune homme de 17 ans, se disant d’origine ivoirienne, dans la nuit du 18 au 19 octobre 2023 dans le quartier du Faubourg de Béhtune à Lille.
Sans domicile fixe, il avait été mis en examen pour homicide volontaire et placé en détention provisoire au quartier pour mineurs de la prison de Longuenesse, dans le Pas-de-Calais.
Son avocate Gaëlle Metairie, citée par nos confrères de la Voix du Nord, avait immédiatement réclamé des soins après son interpellation au regard de son état mental et regrette que son client n’ait pas été placé en psychiatrie.