14 juin 2009
INTRODUCTION
En 1995, une nouvelle molécule, la buprénorphine haut dosage (subutex(r)), obtient son Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) français. A travers l’ensemble du territoire elle va révolutionner la prise en charge du patient usager de drogues. Dès 1996, une circulaire de la Direction Générale de la Santé (DGS) ouvre la possibilité de poursuivre ou de commencer un traitement de substitution en prison, une porte s’entrouvre sur l’univers carcéral, c’est le « début de la fin » du (…)
1 Présentation des établissements et de la population étudiés
15 juin 2009
I- PRÉSENTATION DES ÉTABLISSEMENTS ET DE LA POPULATION ÉTUDIÉS
Nous allons dans un premier temps répertorier les établissements pénitenciers par catégories, puis nous nous intéresserons aux caractéristiques de la population carcérale étudiée.
1. Les établissements
Avant de décrire la population de détenus étudiée qui sert de base à notre enquête, nous allons détailler les catégories d’ établissements y ayant répondu, 117 établissements sur 168 ont renvoyé un questionnaire exploitable, (…)
16 juin 2009
II- LA PRESCRIPTION
Nous allons maintenant nous intéresser au domaine de la prescription. Cette étape peut suivre la consultation, lorsque le médecin décide d’instaurer ou de continuer un traitement. La durée de prescription de la méthadone est de 14 jours et celle de la buprénorphine de 28, si le traitement se poursuit, le médecin fait un renouvellement en réévaluant le patient lors d’une nouvelle consultation.
1. Les services prescripteurs
Considérons conjointement buprénorphine et (…)
17 juin 2009
III- L’OBSERVANCE
Le premier point clef de la réussite de tout traitement : être sûr qu’il soit pris comme il faut et quand il faut. En règle générale, les traitements de substitution sont montrés du doigt quant à leur détournement et mésusage ; en prison la cristallisation autour de ces deux points peut facilement compliquer la tâche des soignants.
Les soucis proviennent plus généralement de la buprénorphine pour laquelle deux politiques sont possibles : d’une part celle de la (…)
4 L’administration et l’accompagnement
18 juin 2009
IV- L’ADMINISTRATION ET L’ACCOMPAGNEMENT
Si l’on s’en réfère aux AMM, la délivrance des médicaments de substitution n’a normalement un sens que si elle s’accompagne de mesures médico-psychologiques et socio-éducatives ; nous allons donc considérer les conditions de délivrance au détenu puis les mesures d’accompagnement.
1. L’administration de la buprénorphine
Rappelons que la prise est sublinguale uniquement, et que la dissolution du comprimé doit être totale, notamment si un verre (…)
19 juin 2009
V- A LA LIBERATION
L’Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies (OFDT) demande un relais de prise en charge plus efficace à la sortie de prison (Rapport OFDT 2007 sur l’ évaluation de l’impact de l’initialisation de traitements par méthadone en milieu hospitalier et en milieu pénitentiaire), et les usagers de drogues sont les premiers demandeurs de mesures d’accompagnement du patient toxicomane pendant et après l’incarcération. Ainsi le 5 juin 2004 la tenue des premiers Etats (…)
20 juin 2009
CONCLUSION
La proportion de questionnaires exploitables est très satisfaisante (117 établissements totalisant 40656 détenus, soit environ 60% de la population carcérale nationale). Les pratiques sont disparates, mais de grandes lignes se détachent, le pourcentage de détenus traités atteint presque 10% de la population évaluée, et l’ensemble des établissements répondants ont au moins un traitement de substitution à proposer aux arrivants, tandis que 80% sont organisés pour assurer la (…)
21 juin 2009
Sommaire
INTRODUCTION
objectifs
matériel et méthode
I- PRÉSENTATION DES ÉTABLISSEMENTS ET DE LA POPULATION ÉTUDIÉS
1. Les établissements
2. La population évaluée
2.1. La population sous traitement de substitution
2.2. Les molécules selon les établissements
II- LA PRESCRIPTION
1.Les services prescripteurs
2.Les prescriptions
2.1. La prescription de buprénorphine
2.2. La prescription de méthadone
3. Les adaptations de posologie
III- L’OBSERVANCE
1. Engagement (…)